Localité : | Ménétréol sous Sancerre |
![]() |
Chiffres clés : | Population : 364 hab. · Altitude :185 m · Superficie :567 ha | |
Généralités historiques : |
L'église paroissiale fut avant la Révolution l'un des principaux prieurés de l'abbaye de Saint-Satur, dont relevait la commune. |
|
Sur ce site : | Fuite au canal latéral à Ménétréol (article du 7 août 2004) |
Insolite : la culture du tabac à
Ménétréol sous Sancerre
Au plus fort de cette activité, dont les débuts sont connus en 1945, on recensa dans le village jusqu'à 27 planteurs qui emblavaient surtout de petites surfaces. La culture du
tabac à Ménétréol prit son plein essor vers 1950 et le dernier
planteur cessa son activité vers 1984. Pourquoi la culture du tabac au nord-est du Cher, au lendemain de la seconde guerre ?
|
Une main d'oeuvre familiale assez nombreuse, des vignes qui rapportent peu, seul le vin blanc de Sancerre bénéficiait alors de l'A.O.C. ; ces facteurs conjugués motivèrent les vignerons et agriculteurs à cultiver le tabac pour assurer un complément financier. |
La culture du tabac, une activité très artisanale. C'est en mars
qu'on semait les graines de tabac brun fournies par la SEITA. Le
tabac se cultivait dans une terre légère. Après les dernières
gelées, les plants prélevés étaient plantés en pleine
terre. Les feuilles enfilées dos à dos à l'aide d'une machine étaient stockées dans les séchoirs. Les guirlandes de feuilles pendues minutieusement par rangées attendaient d'être manoquées l'hiver venu (manoquées, c'est-à-dire mises par paquets). Elles servaient ensuite à constituer les balles de tabac livrées en l'état à la SEITA.
Telles étaient les pratiques pour le moins rigoureuses imposées par l'unique fournisseur et acheteur de tabac.
|
Source
: site du conseil général du Cher![]() |